Par le passé, nous avons déjà évoqué le travail du cuir avec la réalisation d’un plastron pour le GN ainsi que l’entretien d’une armure cuir pour le GN. Mais le cuir ne se limite pas au GN et permet de faire bien des choses. Dans cette série d’articles, je vous propose de faire un petit tour en passant de la base aux outils, afin de voir ce dont vous aurez besoin pour commencer, en fonction de vos aspirations.
Note : Bien entendu, par cuir, nous parlons de cuir d’origine animal. Le travail du cuir fabriqué depuis des végétaux ou synthétique est tout autre. Même si une partie des conseils peut s’y appliquer, n’ayant pas d’expérience avec ces matières différentes du cuir animal, cela me serait difficile d’évoquer cela…
Dans un premier temps, attaquons-nous à la matière même!

Tannage du cuir

Premièrement, le tannage! C’est ce qui transforme la peau de l’animal en un matériau extrêmement durable. Suivant le procédé utilisé, on obtient un matériau assez différent et qui ne se travaille pas de la même manière. Il y a principalement deux types de traitements de cuir : végétal (traditionnel) et minéral (chrome (mais pas que)). Une fois le traitement effectué, de multiples aspects et épaisseurs peuvent être restitués. Un cuir peut être souple, dur, avec diverses couleurs ou plutôt uni, avec ou sans marque… La diversité provient du nombre de tanneries et de demandes ainsi que de la matière première (vache, veau, cochon, mouton, poisson, …).
Un cuir issu du tannage minéral, suivant les traitements reçus, peut aussi être teinté mais c’est plutôt rare. C’est aussi un cuir bien plus polluant à produire, mais bien plus rapide à tanner. Ce qui permet de réduire les coûts également. Idéal pour des assemblages mobiliers, des vêtements ou encore des couvertures de livre, par exemple.
Un cuir issu du tannage végétal, parfois abrégé cuir végétal (a ne pas confondre avec du cuir issu de végétaux ;)) est plus cher et demande un temps de fabrication bien plus élevé. Dans la plupart des cas vous pouvez le teindre comme vous le souhaitez, ainsi que le repousser (faire des dessins par martellement), etc… Bref, c’est le cuir idéal pour de l’artisanat. Il existe aussi en diverses variétés, et, suivant les traitements reçus, il permet de faire diverses choses.
Où en trouver ?
  • Chez un tanneur (cherchez sur Google Maps, un proche de chez vous). Personnellement, je vais chez https://www.radermecker.com
  • Via des artisans locaux qui pourront vous fournir des morceaux et non toute une peau, ainsi que des conseils avisés (voire des cours)
  • Via divers site web (mais tous ne vendent pas de la qualité…). Par exemple, https://www.esprit-cuir.fr/ pourra vous fournir diverses choses, en plus des conseils ! Vous y aurez la possibilité d’obtenir des lots de morceaux de cuir divers et variés, idéaux pour expérimenter la couture, par exemple.
  • Récupération : un vieux canapé qui traîne et va être jeté, des chutes de cuir, etc.
  • Ou encore chez des artisans ou des magasins spécialisés en chevaux ou motos.
Une seconde partie dédiée au matériau détaillera un peu plus des éléments importants liés à celui-ci.