Games Workshop est une société d’origine anglaise spécialisée dans la création de figurines. Cette société édite des wargames futuristes ou médiévaux fantastiques utilisant ces figurines, comme Warhammer, Warmaster, Mordheim, Blood Bowl, Warhammer 40,000, Epic, Inquisitor, Necromunda, Battlefleet Gothic, Gorkamorka et le seigneur des anneaux. Games workshop est également connu pour ses jeux de plateau ( héroquest, space hulk, dreadfleet) ou ses jeux de rôles. Les deux produits phares de gamesworkshop restent incontestablement Warhammer et Warhammer 40 000. Après avoir délaissé ces deux franchises pendant quelques années, deux membres de l’équipe Geeksleague reprennent les armes et vous confient leurs impressions…

Sommaire :

  • le background;
  • Les règles de jeu;
  • Le design des figurines;
  • Les prix;
  • Notre avis global.

le background

Du côté background du jeu l’évolution est plutôt positive: les deux univers évoluent au fil du  temps. De nouvelles frasques, de nouveaux personnages et parfois de nouvelles armées ont fait leur apparition. On ne peut que saluer l’aspect évolutif de ces deux univers. L’univers de warhammer souffre pour ma part d’un petit manque d’originalité: les emprunts à l’Histoire, à l’œuvre de Tolkien et à donjons et dragons sont légions. Sans les nombreuses nouvelles rédigées tout au long du développement du jeu et sans l’invention du Chaos le background de warhammer s’apparente à un gros fourre-tout. Cet aspect furieusement mimétique de warhammer ne constituerait pas forcément un défaut si Games Workshop n’était pas parti en croisade pour le dieu copyright.  Exemple édifiant et frappant, la célèbre escouade « terminator » est désormais la propriété exclusive de Games Workshop. Et oui, vous avez bien lu même : le nom du film ou brille notre bon vieux gouverneur de Californie est une propriété GW.  Plus fort encore, Games Workshop n’a pas hésité à déposer plaintes contre un auteur de SF pour avoir utiliser le terme de Space marines (littéralement soldats de l’espace) alors que ce thème est lui aussi antérieur aux figurines et constitue de surcroît un des piliers de la SF. (source)

La terrifiante reine mère

La terrifiante reine mère

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Une « mère terrifiante »

 

 

 

 

 

 

 

 

Les puristes de la langue française seront également très heureux de constater que certains néologismes ont été supprimés récemment. En effet, dans le but avoué de pouvoir déposer plus de copyrights les noms français des figurines sont délaissés pour leur traduction anglaise. Exit le chariot de guerre et bonjour le battlewagon TM  et ne dites plus orques mais orks .Bref, un univers qui a bien évolué mais qui se prend un peu trop au sérieux…

Un système de jeu de plus en plus performant, des attentes de plus en longues…

Les règles de jeu

Dans l’ensemble, les règles tendent vers  des parties plus rapides sans délaisser l’aspect stratégiques. Les différentes moutures ont connu de franches réussites et des coups dans l’eau. Les dernières versions de Warhammer et WH40K ne laisse pas la place au doute:  Games Workshop est un leader du Wargamme et son expérience se ressent dans des règles complètes et abouties. Après on aime ou on aime pas … tout est histoire de goûts. Et ceux qui crient aux règles déséquilibrées n’ont qu’à jouer bretonnien ou black templar (y a du commentaire dans l’air…).

Si Games Workshop peut être fier de ses systèmes de jeu aboutis, il n’y pas de quoi fanfaronner sur la planification. A maintes reprises Games Workshop s’est permis de sortir une nouvelle version des règles sans avoir terminer les règles de toutes les armées. Pour certaines armées, les joueurs ont du attendre des années avant d’avoir un livre d’armée mis à jour. Pire, certaines armées ont été tout bonnement supprimées (nain du chaos). Espérons que les dernières versions vont durer longtemps ou que Games Workshop envisagera un jour des solutions d’attentes viables pour les joueurs. A ce propos, la Bretonnie serait restée dans les placards poussiéreux pour une raison de copyright: c’est dur de s’approprier la légende arthurienne et l’histoire médiévale…

Le design des figurines

Le test de Goodenough-Harris, ou quel âge à l’entreprise ?

Ces quelques images nous en disent long sur la constante évolution positive des figurines…

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Games Workshop propose des figurines d’excellente facture. Plus les années passent, plus les figurines sont dynamiques, détaillées, variées et les dimensions de certaines force le respect. Le conditionnement des certaines unités en boîte plastique constitue un plus indéniable: les pièces  interchangeables permettent des montages très variés. Les récentes figurines en résine sont plus controversées : nombreux défauts de moulage et fragilité accrue pour un prix plus élevé. La transition vers LE sujet qui fâche est amorcé…  

Le prix

Games Workshop un loisir ou un luxe ?

gamesWorkshop-vaseline

– Comment ? 80 Euros ? Pour 5 chevaliers ?
– Oui, mais ce sont des figurines « failcast » heu non « finecast ».
– Vous avez un cutter pour le montage? Car nous proposons un couteau de modéliste citadel pour 20 euros environ.
– Putain, ça fait mal au cul…
–  Oui, mais nous proposons d’ailleurs de la vaseline citadelle a 100 euros.

Cette petite boutade est un rien exagérée sauf pour les prix. Et oui certaines figurines sont devenues hors de prix. Cette situation est résultat d’une longue politique de hausse des prix pratiqués depuis des années. Sous couvert de l’inflation, de la hausse des coûts de production, du passage à l’euro et autre mystification, Games Workshop fait payer le prix fort! Il est indéniable que la qualité des figurines s’est améliorée, il est vrai que les produits sont made in Uk mais comment expliquer qu’un livre de règles coûte désormais 40 euros au lieu de 20 ? Je n’ai sans doute pas vu les reliures en or. Comment expliquer que des figurines sorties il y a dix ans ai doublé de prix ? Ce sont les mêmes, mais elles sont plus belles qu’avant et encore plus fabriquées aux Royaume-Unis ? L’intention très louable et économiquement logique de vouloir satisfaire les actionnaires à été poussé à son paroxysme voire au-delà. Le magasine White Dwarf, dont le but initial est de parler des différents aspects du hobby s’est même transformé en un vaste prospectus publicitaire où le seul objectif est de montrer les sorties. Oui, Games Workshop à perdu de sa superbe. Fort heureusement, le retour de manivelle tant attendu se profile à l’horizon : le chiffre d’affaires est en sérieuse baisse depuis la dernière hausse des prix et Games Workshop amorcerait une baisse de ses prix. Enfin, espérons-le …

 Notre avis global

Pour notre avis global: consultez le rapport de bataille bientôt consultable sur le site de GL. ^-^

Cette chronique est en vidéo sur notre page Youtube