Intro

C’est un jeu de cartes numérique développé par Second Dinner et dispo sur Steam, Android et IOS. Il est développé par Ben Brode, le créateur de Hearthstone.

Le jeu se passe dans l’univers Marvel mais n’espérez pas comprendre le Lore. Il n’y a juste que des noms de personnage, pas de story. En même temps, ce n’est pas ce qu’on demande à un jeu de cartes. 

Le jeu est rapide, équilibré. Il est simple à prendre en main, difficile à maîtriser et c’est ce qui en fait un bon jeu. 

Principe de jeu

Avant de détailler, voici les grands principes. Le but du jeu est de remporter 2 emplacements sur 3 proposés. On joue avec un deck de 12 cartes.

Chaque carte a un coût en énergie de 1 à 6 et une puissance variant de 0 à 20.

On a 3 cartes au départ et on en pioche une par tour.

Au premier tour, on a une énergie à dépenser, au deuxième, 2 énergies, troisième 3. Jusqu’au 6e tour qui est la fin de partie.

Les emplacements se dévoilent un par un de gauche à droite pendant les 3 premiers tours. On peut y mettre maximum 4 cartes.

Gameplay

Pourquoi c’est bien en terme de Gameplay ? À cause des emplacements qui sont toujours différents et qui forcent le joueur à s’adapter. On ne peut pas dérouler son deck. Aussi, les positions des cartes jouées par chaque joueur ne sont révélées qu’une fois que chaque joueur a confirmé son tour, ce qui signifie qu’on ne peut réagir que le tour d’après.  Ainsi, on doit faire attention à la capacité de l’emplacement, à ce que joue l’adversaire pour le contrer, à  faire comboter nos cartes entre elles, mais aussi par exemple à qui a la priorité pour la résolution des effets (c’est le joueur en tête). 

Un autre élément du jeu c’est le snap. Le snap c’est quoi. C’est comme le dé qui double au backgammon. C’est se sentir tellement en confiance qu’on va jouer pour le double de points de niveau. Chaque joueur peut snapper une fois. Mais on peut bluffer avec 😉 

Ça donne un jeu varié avec plein de mini choix dilemme sur une partie très courte  sur quel emplacement je joue telle carte.  C’est vraiment tout ce qu’on demande à un jeu de cartes.

Méta

Rajouté à cela qu’il y a beaucoup de méta, car chaque semaine, un emplacement est plus fréquent. Méta qui quand on commence à comprendre les archétypes de decks, on commence à contrer dans le tour même où les cartes sont jouées. En effet, chaque archétype de deck a sa carte contre. 

Il y a en gros 6 archétypes de decks. Il y a 2 grandes catégories d’effets : révélée : qui va déclenché une capacité one shot comme booster aléatoirement 3 de vos cartes, détruire une carte adverse. Et continu qui va être un effet permanent comme : doubler votre puissance sur cet emplacement, donner +1 de puissance à toutes vos cartes.

ça fait déjà 2 types d’archétypes sur 6 : 

Les decks On reveal vont essayer de lock des emplacements (on ne peut plus y rajouter de cartes) puis de booster les cartes qui s’y trouvent.

Les decks continu vont soit avoir des effets sur toutes vos cartes (par exemple le deck Kazoo qui booste vos cartes de coût 1) ou vont booster la puissance d’un emplacement.

Les 4 autres types sont : 

les decks discard : il y a pas mal de cartes qui font défausser notre main. Mais il y a des cartes qui si elles sont défaussées reviennent meilleures dans notre main (plus de puissance, coût 0)

Les deck destroy : pareil pas mal de cartes vont détruire nos autres cartes mais aussi pas mal de cartes qui se bonifient en étant détruites (remplacée par une autre plus forte, donne +1 de force à toutes les autres cartes)

Les decks Mouvement : là on va avoir de la flexibilité en bougeant des cartes d’emplacement en emplacement tout en gagnant de la puissance

Évidemment, il y a le deck contrôle où on va essayer de contrôler le jeu de l’adversaire en annulant ses capacités voir même de changer les emplacements qui ne nous arrangent pas

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Application

En terme numérique, l’application tourne bien, hyper ergonomique. On joue à un doigt sur le smartphone, un click sur le PC. Sur PC, l’écran est réduit au tiers central. On voit que le jeu a été pensé pour le mobile en premier. 

Le design des cartes est sympa avec beaucoup de variantes. Chaque carte à droit à sa petite animation ainsi qu’un son l’accompagnant (qu’on coupera quand on joue sur smartphone de toute façon)

Rien de révolutionnaire, mais de l’efficace, de l’éprouvé. Le matchmaking est équilibré. Seule manque à l’application la possibilité de jouer avec ses amis. Mais ça arrive : un battle mode est annoncé.

On regrettera également le manque de stats sur nos decks. Et aussi un nombre de decks limités à 20.

Free to play

Pour la fin , pour la question fatidique : free to play ou pay to win ? Et bien, c’est un vrai free to play. Les cartes sont réparties en 5 séries.

La série 1 est donnée dès installation du jeu.

La série 2 se collectionne très vite (comptez 2 semaines à raison de 5-10 matchs par jour).

La série3 se remplit peu à peu dès qu’on a fini la série 2.

La série  4 représente les cartes rares, mais il n’est pas nécessaire d’avoir fini la série 3 pour les obtenir.

la série 5 les ultras rares, mais il n’est pas nécessaire d’avoir fini la série 3 pour les obtenir.

Pour avoir un deck compétitif, vous avez besoin de cartes de la série 2. Les cartes de la série 3 rendent votre deck légèrement meilleur mais sans garantie de gagner contre des decks série 2 uniquement. Les cartes de la série 4 et 5 sont souvent des cartes à double tranchant.

Le mode premium est en fait un season pass renouvelable tous les mois à 10,99e. Il fait gagner un peu plus de niveaux de collection grâce à des crédits, des variantes de cartes, des avatars et une nouvelle carte qui le mois d’après passe en série 5 avant de passer le mois suivant en série 4. …

Donc absolument rien d’obligatoire.  Par contre, autant le dire tout de suite, en termes de collection, le jeu est généreux au début, mais dès la série 3, les nouvelles cartes deviennent de plus en plus rares. Cela est dû à un système où pour obtenir une nouvelle carte, on doit améliorer celles qu’on a déjà (les améliorations sont visuelles telles que dépasse du cadre, perso en 3D, logo scintillant). Pour améliorer nos cartes, il nous faut des crédits, crédits qu’on obtient en réalisant des missions quotidiennes. Mais le prix d’amélioration grimpe une fois toutes nos cartes améliorées et les crédits gagnés eux restent les mêmes. Ce n’est pas très grave, car une fois arrivé à ce stade, normalement, on a déjà quelques bons decks et pas forcément besoin de nouvelles cartes.

Conclusion

Le jeu est addictif, les parties sont toujours variés et serrées. Quand elles ne le sont pas (ça peut arriver suite à une mauvaise combinaison d’emplacement), vous avez toujours la possibilité de faire retraite. Le jeu est généreux au début et respecte le joueur en guarantissant un match up qui ne dépend pas de cartes rares. Bref, essayez le.

Si vous voulez vous y mettre et êtes un peu perdu, je ne saurai que trop vous conseiller le site https://marvelsnapzone.com/ qui propose plein d’articles stratégiques, des decks.

Retrouvez cette article en version audio dans notre dernier podcast.