Vous souvenez-vous de MechWarrior ? Un jeu édité et développé par Microsoft, dont le dernier volet, était sorti en janvier 2001.

Et bien 10 ans plus tard, Infinite Game Publishind (éditeur) et Piranha Games (développeur) renoue avec la série en développant en ce moment MechWarrion Online, annoncé en free-to-play.

Le jeu nous mettra dans la cabine de direction de robots de combats géants. Quand on regarde vite fait on peut s’attendre à un simple FPS futuriste, mais en fait . Il n’est pas très utile de mentionner l’univers de science-fiction, on peut s’en douter et ce n’est qu’un simple prétexte pour nous plonger au milieu de batailles de méchas ; ceci dit les décors sont variés et assez riches. Mais parlons de l’essentiel : les combats.

On n’est pas vraiment dans un modèle de pure arcade, car diriger son robot géant s’avère plus compliqué qu’il n’y parait, il y a une énormité de paramètres à prendre en compte : tout d’abord le choix du mécha de base est super large. Il n’y a pas vraiment de classe, mais plutôt différents types : les légers (peu résistants, mais assez rapides), les lourds (très résistants, mais très lents) et les intermédiaires.

Ensuite, sachez que l’on pourra personnaliser presque l’entièreté de son robot de combat du moteur jusqu’aux jambes en passant par les armes. On pourra également obtenir un jet-pack qui est fort utile pour évoluer dans les terrains accidentés.

Une grosse partie du gameplay se passe au niveau de la localisation des dégâts, en effet un tel robot est constitué de nombreuses pièces et chacune à son importance. Lorsque l’on rencontre un ennemi il suffit de quelques secondes pour le verrouiller et savoir où son ses points faibles et ses parties endommagées.

Il est assez judicieux de se concentrer sur une zone en particulier plutôt que de tirer un peu partout, par exemple, détruire les jambes revient à mettre hors d’état de nuire un ennemi l’empêchant de fuir, de se déplacer, etc. Détruire son stock de munitions le contraint à n’utiliser que ses armes de base ne demandant pas ces ressources-là. On peut viser son moteur aussi et le désactiver totalement.

Bref de nombreux moyens d’achever son adversaire, mais attention à ne pas être en surchauffe : cela vous vaux quelques secondes d’inactivités durant lesquelles on espère ne pas se faire tirer dessus.

La première chose à prendre en main sont les mouvements de son robot qui peuvent un rien trop lents (et aussi il ne se déplace pas dans la direction dans laquelle on regarde), mais les affrontements sont vraiment immersifs : on ne peut pas fuir rapidement à toute vitesse, il vous faudra donc chercher une couverture assez grande pour vous planquer, attendre l’aide de vos coéquipiers pour vaincre vos adversaires….

Bémol de se tableau : on s’oriente plus vers un Pay-to-win qu’un vrai Free to Play, les joueurs voulant jouer totalement gratuitement sont un peu mis sur le côté puisqu’il vous faudra plus ou moins trente quarante parties avant de pouvoir acheter votre premier robot géant modifiable, et enchaîner les victoires pour avoir assez de crédits pour le modifier… Espérons que ça ne soit pas totalement comme ça lors de sa sortie, prévue pour fin 2012