Cet automne sortira « Dice Men », un livre qui racontera l’histoire de Games Workshop et écrit par les créateurs de Games Workshop. Mais en attendant, voici un petit résumé de l’histoire de GW made in Geeksleague.

Le temps de la genèse

Il était une fois l’histoire d’une future machine à cash lancer en 1975 … Fondée par Steve Jakson et par Ian Livingstone, cette histoire commence modestement, dans un appartement, par une société vendant des JDR traditionnels. Notamment avec la vente exclusive des produits D&D en Grande-Bretagne. Ian et Steve sentent qu’ils pourraient se faire un peu plus de blés avec ça ….

Le temps du nain blanc

Ils créent ensemble le White Dwarf, magazine qui existe encore de nos jours. Le White Dwarf était un vrai magazine riche qui parlait de tous les jeux existant sur le marché et pas seulement des produits GW ( à l’instar de ravage et de mana rouge par exemple). Un vrai magasine avec du vrai contenu et pas seulement ce beau magazine en papier glacé vide de contenu que l’ont connais maintenant.

GW connait un grand succès avec tous les jeux de rôle majeur de l’époque (Travellers, D&D, Middle Earth Roleplaying Game de I.C.E).

Très vite ils fondent Citadel, une société fille qui produit des figurines pour certains de ces jeux : en effet, il est plus facile de se représenter les univers contés avec une représentation « réelle ». Une première boutique voit aussi le jour en Grande-Bretagne.

Le temps du pognon

Même si la vente de figurine a des couts élevés de mise en place, elle devient beaucoup plus vite rentable que la vente de livre.

Un homme le comprend très bien, le directeur de Citadel, Brian Ansell, rachète alors GW aux deux compères.

Il faut dire que leurs fortunes sont faites : vous connaissez sûrement les livres dont on est le héros ? Et bien c’est eux (enfin surtout Livingstone). Livingstone d’ailleurs ira plus tard fonder Eidos, un éditeur de jeux vidéos qui connaîtra la gloire avec Tomb Raider de Core Design ou encore Deus Ex.

A partir de ce moment, Brian Ansell va consacrer son temps à créer ses propres jeux de figurines.

White Dwarf est peu à peu aseptisé,  la cible devient les gamins de 11-14 ans (enfin plutôt le porte-feuille de leurs parents), objectifs : faire tourner l’usine. Warhammer (ambiance médiévale fantastique, mix entre l’Allemagne médiévale et Tolkien), Warhammer 40000 (futur gothique très sombre). Elles seront les fers de lance de l’invasion GW. 

Brian Ansell se retira dans le Jersey pour vivre paisiblement et éditer des … Wargames ( chasser le naturel …)

Le temps des actionnaires

Gros timelasps, on retrouve Games Workshop de nos jours, un groupe internationnal côté en bourse, possèdent des boutiques à travers tout le monde, Number one des figurines avec ses jeux phares : Warhammer, Warhammer 40k, Seigneurs des anneaux et d’autres petits jeux plus discrets : toujours soutenus par des fanatiques : Epic (bataille du futur à grande échelle, mais avec des figurines de 6mm), Warmaster (Warhammer à plus grande échelle), Blood Bowl (Football américain fantastique), Necromunda (jeu d’escarmouches), Gorkamorka (jeu d’escamourches motorisées), Man-of-War (batailles navales dans le Vieux Monde de Warhammer), Battlefleet Gothic (batailles spatiales dans l’univers de Warhammer 40000).

D’autres sociétés de filles naissent : Black library, Forge World, Saberthooth Games.

Le temps de l’héritage

On pourra attribuer à Games Workshop deux choses :

  1. D’avoir popularisé le jeu de figurines sur table. De l’avoir sortit des recoins obscurs pour l’exposer au grand public (boutique dans des rues très commerciale).
  2. La création de deux univers : Warhammer 40,000 et Warhammer. Qui sont des univers tellement riches dans leurs profondeurs, dans leurs immensités, dans leur possibilité d’histoire …
  3. La notion du Chaos, cette force primaire entraine la corruption des hommes et des femmes, elles demeurent le sceau des produits GW.

Games Workshop restera pour moi, malgré TOUS ses défauts, la société qui m’a fait rêver avec son Warhammer battle et Warhammer 40.000. Ils ont sûrement construit une partie du Wally que je suis. Malgré une volonté acharnée à s’en prendre à nos portefeuilles, je pense qu’on peut tous se souvenir d’une partie endiablée ou votre chapelain à tenu a lui seul une armée de Guerrier du chaos. Ou cette fois ou votre roi gobelin a éventrer le buveur de sang de votre adversaire contre toute attente ! Des milliers d’heure de rire, de rêve et d’aventure, pour ça merci Games Worskhop ! ( Mais arrêter d’augmenter vos prix ça devient n’importez quoi ! )

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